Cet rencontre entre dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 du projet « Promouvoir l’Innovation en matière de Technologies propres pour l’Action climatique au Sénégal » relative au renforcement de l’écosystème du secteur des innovations dans le secteur des technologies propres plus spécifiquement à l’élaboration de recommandations pour améliorer le cadre politique et réglementaire qui régit le secteur des technologies propres. Ce secteur joue un rôle primordial dans un contexte de changement climatique marqué par une mobilisation de la communauté internationale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. En effet, les technologies propres permettent de réduire l’empreinte écologique des activités industrielles, soit en diminuant la consommation de ressources, soit en limitant les émissions de polluants.
Cependant, pour jouer pleinement ce rôle, le secteur a besoin du concours de toutes les parties prenantes de l’écosystème en particulier du soutien du gouvernement à travers des politiques publiques et un cadre juridique et réglementaire qui promeuvent le développement du secteur. En effet, ce cadre demeure un facteur important qui influence le marché des technologies propres et le comportement des investisseurs, leviers essentiels pour le développement du secteur.
Dans le cadre de cet exercice l’ atelier de consultation des parties prenantes tenu le 1er août 2024 avait permis de présenter aux différents acteurs de l’écosystème le programme GCiP et de faire une évaluation du niveau de maturité de l’écosystème. Cet évaluation est faite selon une méthodologie standardisée sur la base de trois axes que sont : les politiques de soutien à l’innovation et d’appui aux écosystèmes, l’évaluation des pôles d’innovation en matière de technologies propres et l’engagement des acteurs de l’écosystème.
Cet exercice a permis d’identifier un certain nombre d’interventions à mettre en œuvre pour promouvoir le secteur des technologies propres dans deux domaines : le soutien à l’amorçage et le soutien pour l’inclusion des femmes et des jeunes. Cette rencontre qui nous réunit ce matin a pour objectif de prioriser parmi ces interventions politiques identifiées, celles qui sont les plus appropriées et qui ont le plus d’impact sur l’accélération du développement des technologies propres, en fonction des objectifs nationaux et de l’état actuel de l’écosystème.